Une saison ballante se termine à peine, qu’une autre commence déjà. Une fois les dernières luttes de balle pelote disputées en plein air, désormais, les pelotaris prennent effectivement la direction des salles indoor pour ne pas perdre la main et pratiquer le One Wall. Du moins, certains d’entre eux en tous les cas.
Comme Guillaume Dumoulin et Sébastien Potiez, qui sont deux des chevilles ouvrières du One Wall Killshot Club, établi à Huissignies à la salle de La Marcotte. Un club qui, à l’instar de la discipline dans notre région du Hainaut occidental, se développe à vitesse grand V. «Comme l’an dernier, nous avons repris les entraînements de One Wall dès le premier jeudi de septembre. Et le succès était tout de suite au rendez-vous. À tel point que nous avons été contraints de stopper les inscriptions dès la deuxième session. Session durant laquelle nous avions trente-quatre jeunes inscrits, explique Sébastien Potiez. Ce très beau succès nous fait réellement plaisir car nous ne savons jamais combien de jeunes nous compterons parmi nous au moment où nous relançons les entraînements. Un club comme Bassilly, par exemple, a l’avantage de disposer d’un superbe hall sportif. Une fois la saison de balle pelote terminée, les dirigeants du club peuvent plus facilement garder leurs jeunes en enchaînant directement sur les entraînements de One Wall. Mais ce n’est malheureusement pas le cas chez nous. Nous sommes dès lors toujours dans l’expectative au moment de reprendre le collier mais les jeunes répondent présent.»
«Les inscriptions à notre tournoi connaissent un succès phénoménal, narre Sébastion Potiez. À force de participer à des événements internationaux, on a développé notre carnet d’adresses, ce qui facilite la venue de joueurs étrangers. Plusieurs nations seront représentées, Argentine, Angleterre, France, Pays-Bas, Canada. » Et sans parler des Américains William Polanco et Tony Roberts. «William est une star de la discipline. Plusieurs fois champions du monde, il était déjà venu en Belgique lors des récents championnats d’Europe pour jeunes, organisés à Herne. Quant à Tony, il a été sacré champion du monde des plus de 40 ans lors des mondiaux de Dublin l’an dernier. Si ce titre peut a priori faire sourire, ce joueur est très impressionnant. La participation de ces champions mettra notre tournoi et notre discipline en vitrine!» Car même si One Wall est en plein essor dans notre région, son développement semble plus poussif au niveau national. «Même si cela semble doucement prendre. Un club vient de voir le jour en Flandre. Deux villes disposant de panneaux mobiles, Pollare et Hamme, ont uni leurs forces pour mettre sur pied une nouvelle société. Toutefois, il est vrai qu’une formule de championnat de Belgique semble difficile à établir actuellement.» Cela n’empêche pas nos régionaux à déjà préparer les prochaines échéances. «Outre un tournoi international en Angleterre, il y a les Mondiaux de 2014, en Argentine, et les championnats d’Europe de 2015.» Le tout en ne perdant pas de vue le dossier plaidant pour une présence de la discipline aux JO.
D.D.B.
Quoi qu’il en soit, ce succès convainc encore plus les dirigeants de multiplier encore les activités au sein de leur club. Les semaines à venir s’annoncent d’ailleurs particulièrement chargées du côté de Huissignies. «Nous commençons par un stage de Toussaint destiné aux enfants, filles et garçons, âgés de 6 à 14 ans. Du 28 au 31 octobre prochain, ils pourront donc y suivre des après-midi de découverte et/ou de familiarisation avec cette discipline. Nous enchaînerons alors par la suite avec une manche du Wapi Tour, organisé par l’entité du Hainaut occidental, et qui se déroulera le samedi 2 et dimanche 3 novembre.» Avant la tenue d’un Open international qui se tiendra les 9 et 10 novembre.
D.D.B.